Tourbillon volant et grande sonnerie à carillon Westminster
L’Imperial Blue d’Ulysse Nardin est parée d’une platine transparente sur laquelle flotte un tourbillon volant. Cette platine est partiellement recouverte d’un pont en saphir bleuté qui laisse entrevoir certains éléments de la grande sonnerie carillon Westminster. Celle-ci sonne sur quatre tons les heures au passage, ainsi que les heures, les quarts et les minutes à la demande. A ces deux complications s’ajoute une date à midi, que l’on corrige grâce à un bouton poussoir à 2h. Comme vous l’imaginez, la question de la gestion de l’énergie est ici cruciale. Le mécanisme de sonnerie est alimenté par un barillet spécifique qui se remonte soit partiellement en activant le verrou d’armage sur la carrure à 9h, soit entièrement en tournant la couronne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Dans le sens horaire, c’est un second barillet, dévolu au mouvement et doté d’une réserve de marche de 50 heures, qui est remonté. Un dispositif contrôle par ailleurs le niveau d’énergie disponible, de manière à toujours garantir une sonnerie complète.
Un bouton-poussoir situé à 11h sur le fond de la carrure permet, au choix, d’activer ou de désactiver la sonnerie. Mais une fois coulissé et relâché, le verrou d’armage actionne instantanément les marteaux pour faire résonner les timbres.
Ce qui frappe dans cette montre, c’est l’impression de légèreté de l’ensemble. Le tourbillon volant – et c’est bien là le but – semble suspendu, flottant sur sa platine en saphir. Et, les aiguilles délicatement évidées des heures et des minutes augmentent cette impression. A noter, et c’est très important pour la solidité du mouvement: l’heure se corrige par la couronne, pourvue d’un dispositif de sécurité qui bloque la sonnerie au passage lors de la mise à l’heure.
L’Imperial Blue ne sera produite qu’à 20 exemplaires numérotés, en or gris 18 carats.